Préface

Les villes que nous aimons
Notre rapport à la ville et nos attentes à son égard ont changé à un rythme effréné. Aujourd’hui, les « grandes » villes, les métropoles n’ont plus la côte ; elles n’attirent plus autant qu’avant. Dans une grande majorité, nous voulons vivre dans des villes à dimension humaine, à hauteur d’homme et à la vitesse du pas, et à des coûts raisonnables.
Regards croisés sur les villes médianes éclaire le potentiel et le rôle que ces villes, territoires intermédiaires entre métropoles et ruralité, jouent de nouveau en France. Car les villes médianes sont tout sauf « moyennes » ! Ce changement de vocable était indispensable pour poser un regard neuf, redéfinir leur image et les faire connaître.
Ville d’équilibre, authentique, enracinée et cependant symbole d’espoir en l’avenir, ville du temps maîtrisé, de la proximité avec les autres, avec les services et les commerces, avec la Nature, ville de la mobilité facile et si possible douce, ville où travailler est compatible avec un réel épanouissement personnel, la ville médiane est devenue la ville préférée des Français.
D’abord, parce qu’elle incarne le rêve d’une autre vie possible, enfin choisie et non plus subie. C’est une ville où ses habitants ont vraiment fait le choix d’y vivre et d’y travailler, même à distance grâce aux nouvelles connexions.
Ensuite, parce qu’elle conjugue « bien vivre en ville » et « bien vivre ensemble », promettant les avantages de l’urbanité sans les désagréments. Enfin, parce qu’elle est un territoire propice au changement, à l’innovation, capable d’une réinvention qui ouvre le champ des projets, des perspectives, des possibles.
Ensemble, les villes médianes forment une vaste ville intelligente, durable et solidaire...
Ainsi, les villes médianes ont le vent en poupe ; elles n’ont pas une revanche à prendre mais un regain d’attractivité à trouver, qui doit se concrétiser.
L’avenir sera dans les villes médianes ou ne sera pas !
Denis Thuriot

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